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 — March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon.

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March Hare
» Cup of Tea ?
March Hare


Messages : 23
Date d'inscription : 28/03/2010

— March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon. Vide
MessageSujet: — March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon.   — March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon. EmptyDim 2 Mai - 0:16


March Hare

« D'ya Want a Cup of Tea? »
— March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon. 3TDdX
Nom : Moraclev. Il déteste ce nom car c'est – avec ses yeux et une partie de son sang – l'héritage reçu de son père. Effectivement, seuls sa chevelure et sa taille le rattachent à sa chère et tendre mère. Alors que son père était trapu et potelé ; sa mère, elle, était svelte, gracieuse, de longues mèches brunes incomparables en splendeur qui avaient bercé son enfance et une partie de son adolescence, flottant légèrement autour de son visage lorsqu'elle approchait son regard céruléen de son fils unique.

Prénom : Alexender. AlexEnder ! Avec un « e » pas avec un « a » ! Ce prénom, très représentatif de son ex-nationalité Russe, ne lui déplaît pas, contrairement à ce qui lui sert de nom de famille. Donné par sa mère à sa naissance et sans l'accord de son père – qui lui voulait l'appeler comme lui Markus –, il lui venait de son oncle maternel mort-né qu'il aurait tant souhaité vivant.

Surnom(s) : March Hare ou The Mad March Hare {pour insister sur son lien fraternel avec The Mad Hatter}. Pour lui, cette appellation est, ô combien, plus significative qu'un simple surnom, il la considère donc comme son titre. Titre de noblesse ou titre de détenu d'asile, il s'en fiche comme du nombre de carreaux de sa première chemise... Quoique qu'il y en eut 125.2 si mes souvenirs sont bons... Tout ce qui compte c'est que ce soit ce que les gens retiennent de lui et non son nom de famille.

Âge : 24 ans. Sauf si quelques parasites souhaitent ajouter à cette période vivante de l'existence du jeune homme les longues années de déambulations à travers Murderland.

Sexe :
Détails.

Antécédents psychiatriques : Victime du complexe d'œdipe dès son plus jeune âge, Alexender sombra très vite dans une sorte de délire possessif vis-à-vis de sa mère et de tout ce qui pouvait s'y apparenter. N'osez pas attenter à la mémoire de son ange à moins que vous ne cherchiez un moyen rapide de suicide. Du coup, lorsqu'il apprit sa fin inévitable due à la maladie qui la rongeait, il rejeta la faute sur son père, qu'il tua d'ailleurs... Puis, suite à son état d'orphelin – bien qu'il fut alors tout à fait apte à se suffire à lui-même –, il entra dans une lourde dépression et se suicida sans prévenir. De nos jours, sa dépression l'a complètement abandonné et son « complexe » n'en est plus vraiment un, laissant alors place à une sorte de délire psychopathe.

Groupe : Shimin.

Origine : Pour éviter de remonter trop loin et donc de s'aventurer à décrire les entrailles de ses parents, on peut dire qu'il vient d'une petite ville de Russie centrale. Malgré l'impopularité de sa ville natale, il faisait partie d'une de ses familles les plus nobles.

Royaume : Venez, penchez-vous... Oui, oui, regardez au fond de la tasse. Là, au milieu d'un petit jardin privé on aperçoit une longue table où théières, autres tasses et soucoupes se chevauchent acrobatiquement, les nombreux sièges aux coussins moelleux, le thé, le sucre, le lait et les gâteaux qui titillent vos sens les plus fins. Et puis, par-delà la haie, les méandres inconnus de Murderland. C'est ça son royaume, il va où il veut quand bon lui semble. Cependant, ne vous approchez pas trop, vous risqueriez de finir noyé dans cette boisson traitresse qu'est le thé.

Aime/Aime pas : Mister March Hare aime fort bien le thé, cela va sans dire ; mais attention, le thé sucré seulement ! Une seule cuillerée à café de sucre en poudre blanc uniquement – le sucre roux laisse un arrière goût désagréable. Malgré le fait qu'il passe le plus clair de son temps dans un de ses fauteuils, sirotant une tasse de son thé préféré et écoutant le disque favori de sa mère, M.Moraclev sait aimer d'autres choses (car oui il a fallut qu'il apprenne à aimer autre chose). Le jeune homme lit parfois, et oui, il y a des jours où – même à Murderland – il s'ennuie. Sa couleur favorite est le bleu, tous les tons de bleu, et le noir, surtout le noir : les couleurs de sa mère. Il l'aime elle aussi, même morte (il l'est aussi...), contrairement à son père qui n'avait jamais été près d'être digne de sa femme. Alexender ne supporte pas non plus se salir, bien que le rouge du sang soit très beau et pur, il ne s'accorde pas avec ses vêtements et fait... disons : tache. Il s'intéresse aux faits et objets futiles tels que les cuillères en argent, les boutons de manchettes, le nombre de vis sur une porte, etc. Cependant pour palier à ces futilités, il va sans dire que le March Hare attache une grande importance à son frère de crime (faute qu'il soit de son sang), j'ai nommé le Mad Hatter, il va donc sans dire qu'il aime le meurtre et la tuerie, la torture et la souffrance des gens, cependant, il ne s'adonne à ses activités brutales que lorsqu'il est en colère.
Pour ajouter un peu de négativité dans ses passions, il n'aime pas : les miettes, principalement à cause de leur petitesse et de leur capacité étrange à s'infiltrer partout tel du sable ; le sable tenez donc ! Le sable, quelle horreur ! De la poussière de cailloux, rien d'autre que des petits grains qui vous donnent envie de pleurer lorsqu'ils s'incrustent dans vos yeux, de vous gratter lorsqu'ils se faufilent sous vos habits et vous emplissent de la plus désagréable des sensations lorsque vos chausses en sont pleines. Et le vent n'arrange rien, au contraire il amplifie le tout et le décoiffe par dessus tout ! Pour ce qui est d'origine un peu plus vivantes, il dirait que les oiseaux sont les animaux les plus sans-gènes qu'il eut jamais rencontré et qu'il haït leur manière dégoûtante de se laisser aller à leurs besoins n'importe où ! De plus, leurs « piou piou » agaçants ne ressemblent en rien à de la musique ou du chant. Ensuite vient les bruitages dégoutants d'une personne ne sachant pas boire et déglutir convenablement ; ce « slurp slurp » absolument stupide et dégradant le fait frissonner et il se retient en général assez mal d'envoyer quelque liquide sur le profanateur. Qui a dit qu'il n'était pas tatillon ?

Arme et/ou objet fétiche : Arme : En tant que gentleman de son état, il se doit de posséder au minimum un révolver. Mais lui, en tout homme honorable qu'il est, en possède deux ! Et en argent s'il vous plaît. Deux révolvers donc, à six coups chacun, dont le canon et le barillet sont en argent ; il garde toujours une poignée de balles dans une poche intérieure au cas où, et devinez quoi ? Ces petits joujoux ne mangent que des munitions Winchester ! Oui, parfaitement ! Il garde aussi éventuellement un ou deux couteaux cachés dans ses vêtements, encore une fois « au cas où ».
Objet(s) fétiche(s) : Aucun, pour l'instant.

Description.


Psychologie : Perfectionniste. Non, la perfection n'est pas un but atteignable, pourtant certains tels que ce gentilhomme se permet de toujours vouloir s'en rapprocher. Tout ce qu'il entreprend, il le fait minutieusement et méthodiquement, très soigné et appliqué, c'est un artiste hors *pair et paradoxalement, absolument nul en danse... Voilà une de ses nombreuses imperfection (lui seul s'en trouve des milliers) qu'il doit principalement à son père, piètre danseur. À première vue on pourrait croire qu'il est timide, mais il n'en est rien, monsieur parle, certes il n'est pas muet. Cependant, il ne parle pas pour rien dire et les discours mielleux l'ennuient profondément. Rien de tel qu'une phrase, claire, bien construite et concise afin de se faire comprendre dans le meilleur des mauvais mondes possibles. Lorsqu'il est silencieux, c'est qu'il est en train mener un combat sans merci avec son âme afin de choisir le thé qu'il va boire l'heure suivante. Ce côté insouciant ou devrait-on plutôt l'appeler "soucieux des choses inutiles" fait partie intégrante de son charme et en général, celui-ci ne ressort qu'en présence de son ami le Chapelier Fou et très probablement par une certaine influence que ce dernier a sur lui. Un duo inséparable qui pourtant n'influe en rien sur son hétérosexualité. D'ailleurs il compte rester célibataire et ne marie son âme qu'aux souvenirs tant précieux de sa génitrice. Oui, notre homme est la plupart du temps posé et réfléchi. Les autres fois... Eh bien c'est qu'il est hors de lui et cela ne serait-ce qu'à cause d'un tiers qui lui aura cherché des noises, il sera alors anormalement agressif et tout à fait coléreux. Non, il ne peut garder son sang froid dans toutes les situations, c'est un ex-être au sang chaud, souvenez-vous en. Pourtant, ces rares crises de colères ne font en rien de lui un schizophrène à la double nature machiavélique et sans pitié dont le « bon » côté ne connaitrait rien. Non, nous avons bien entendu à faire à un être doué de déguisement : il sait très habilement jongler entre différentes personnalités afin de satisfaire les autres de sa personnalité en fonction de sa compagnie, faisant voir aux autres ce qu'il veut bien que l'on voit de lui. Il en profite d'ailleurs toujours pour surprendre ses interlocuteurs. En effet, il lui est agréable de voir apparaitre sur le visage d'une quelconque personne une moue d'incompréhension ou d'étonnement lorsqu'il clame un « non » alors que l'on attendait légitimement un « oui », ou vise versa. Pour arriver à ce résultat il faut bien que le jeune Moraclev ait une astuce... Il parvient tout simplement à déterminer selon leur comportement, le type de réaction possibles pour chaque personne ou presque. Grâce à cela, il devient facile de devancer quelqu'un dans ses pensées, ce qui fait assez souvent vaciller la conscience de celui-ci, ainsi que de le manipuler. Cette « torture » mentale de ceux avec qui il discutent croît cependant vers une torture beaucoup plus physique. Notre gentleman le March Hare se doit quand même de respecter un temps soit peu ce pourquoi il fut nommée ainsi, quoique cela ne lui fut en rien compliqué et puisque son rôle lui allât comme un gant. Donc, malgré les apparences, Alexender se positionne parmi les êtres à éviter le plus possible dans les parages. Pourquoi ? Son imprévisibilité et sa rage sont deux de ses principaux atouts. Il n'y a rien à ajouter.
D'autre part, les rumeurs et autres préjugés courants autour de sa personne ne le dérangent pas, puisqu'il adore embrouiller ses chers confrères et qu'il arrive parfois qu'il crée lui-même des ragots à son sujet. Non, il n'est pas narcissique, il aime juste étudier les réactions des gens face aux différentes nouvelles qu'il lâche furtivement à travers une foule compacte de bons citoyens murderlandiens. Pour aller avec tout cet esprit scientifique (bien qu'il adore l'art et rêvasser), ce bon Shimin est un réaliste parmi les délirants, réaliste dans un monde si malhonnête et dont l'horreur pourrait dépasser les pires cauchemars. Cependant, le réalisme n'engage que ce que l'on voit et non ce que l'on pense, ce que l'on en déduit et non ce que l'on en modifie, que ce soit négativement ou positivement. Les choses sont ce qu'elles sont et notre homme ne manque pas de le remarquer ainsi que de ramener à la juste vérité les gens trop fallacieux.

Physiologie : L'homme est un être de taille raisonnable, mesurant exactement cent quatre-vingt deux centimètres tandis que sa corpulence correspond à celle d'une jeune homme de vingt-quatre années, en bonne santé, mangeant à sa faim et pratiquant une activité sportive plus ou moins régulière. Aussi est-il d'une carrure svelte et souple (mais, comme dit plus tôt, absolument irrécupérable en danse) et pourtant loin d'être frêle, ce qui lui confère une certaine rapidité, de ce côté là, il tient de sa chère et tendre mère. Et les défauts ? Mais quels défauts ? Ses défauts ne sont pas physique mes chers, ou du moins pas visibles... De plus, March Hare cache son attirante silhouette sous un ensemble de vêtements noirs. Il y a tout d'abord son large chapeau, offert par le Mad Hatter au cours de l'un de leurs non-anniversaires, couvre-chef qu'il porte par temps couvert ou lorsqu'il ne veut pas se faire remarquer. Ce dernier est posé sur une belle tignasse, plutôt longue pour un homme et ondulée, dont la couleur varie entre brun et noir de jais ; ceci n'ajoutant effectivement aucune gaieté dans son accoutrement. De cette chevelure tombent moultes mèches qui viennent lui recouvrir entièrement le front et les oreilles, il possède d'ailleurs à l'oreille gauche une boucle qui n'en est pas vraiment une mais qui lui entoure la partie extérieure du lobe à peu près au milieu de la circonférence de celui-ci. Ce bijou se décrirait mieux sous la forme de bout de cylindre en or, d'un peu plus de deux centimètres de longueur et qui n'aurait pas été refermé sur un côté afin de permettre son enfilement. Par ailleurs, si ses cheveux couvrent ses oreilles, ils couvrent un peu moins ses minces sourcils, puis s'en vont pendre par endroit délicatement devant ses yeux. Son regard, le plus souvent ombragé par l'un ou l'autre de ce qu'il possède sur la tête, est en fait la seule partie de son corps – avec sa peau – à être de couleur. Et quelle couleur ! Alexender possède un regard à couper le souffle, tellement inhabituel qu'il en devient presque divin, on notera le "presque" car c'est à jamais la marque de sa précédente mortalité et de son imperfection. Il s'agit en fait d'un regard d'or... De deux fines prunelles jaunes dont l'expression peut vous jouer des tours, de deux globes semblables à deux pièces de ce précieux métal qui ne coule malheureusement pas à flot ici bas à Murderland, excepté peut-être pour les quatre couples royaux dont il ne fait fièrement pas parti. Sous ces jumeaux dorés se trouvent : un nez tout à fait banal néanmoins très convenable et une bouche de deux lèvres plutôt fines pas plus féminines que masculines, de sa langue et tout le dentier naturel qui va avec ; dents qu'il a d'une blancheur sans faille puisqu'il prend soin de celles-ci, pourtant, il ne les laisse pas souvent à découvert. Un menton imberbe surplombe ensuite un cou caché par le col de l'élément principal de son accoutrement favori : son manteau. Aussi sombre que son chapeau et long à souhait (à vrai dire il recouvre le corps de l'homme du bas de ses oreilles au milieux de ses mollets), c'est sa veste fétiche. Les bords de ce dernier son délimités par une bande grise qui prend fin à mis cuisse. Le mode de fermeture de l'habit est assez original puisqu'il n'est pas vraiment prévu pour être fermé mais est, au besoin, pourvu de boutons sur le revers d'un côté et de fentes pour fixer les précédents tous délimités par une flèche pointée vers l'intérieur du manteau de la même couleur que la délimitation du col. Une ceinture accordée au vêtement pend librement au niveau de sa taille, ouverte elle aussi et où pendent deux armatures rectangulaires aux extrémités. Sous ce bout d'épais tissu, se trouve une sorte de chemise de couleur blanche réanimant une peu l'aspect fade de la tenue, surmontée d'un foulard de même ton, noué autour du cou d'Alexender et tombant en cascade sur son torse en trois « étages » froufrouteux. Ce haut ne comporte qu'une seule attache – contrairement aux chemises habituelles – positionnée sur son flanc droit et uniquement composée d'une broche dorée. Ce vêtement plutôt long (comme le sont à peu près tous ses vêtements d'ailleurs) s'arrête au niveau de ses hanches, couvrant le début de son pantalon noir tout ce qu'il y a de plus banal s'étalant un peu sur ses chaussures noires à semelles un peu plus claires montant sûrement un peu en bottines. Pour ce qui se cache sous ces fines couches de linges, on pourrait facilement dire que mise à part ses quelques muscles dû à son sexe masculin et le fait qu'il soit imberbe, il n'y a rien de vraiment intrigant. Sauf peut-être une cicatrice circulaire au-dessus de l'emplacement de son cœur.

Signe distinctif : Ses yeux d'or ?


My story.

    It began like this.

    « Larmes rouge vif tracées par un doigt tremblant »
    La poignée d'une porte cliqueta : quelqu'un venait de sortir d'une des chambres, à l'étage. On avait limité l'arrivée de gaz dans les lampes afin de ne point déranger l'épuisant sommeil de la maîtresse de maison. L'escalier grinça sous le poids de celui qui descendait lentement les marches. Sa tête ballotait lamentablement vers l'avant, surprenant à peine le mouvement de ses pieds par-delà son embonpoint ; puis, arrivé au rez-de-chaussée, l'homme d'âge mur croisa le regard de son fils.

    — Ne me regarde pas de la sorte Alexender ! Je suis ton père, tu me dois le respect ainsi qu'à ta mère afin qu'elle puisse partir l'esprit tranquille et-

    M.Moraclev le père fut brutalement coupé par son fils, qui ma foi était loin d'avoir totalement tort.

    — Fermez-la ! C'est votre faute si mère est dans cet état ! Si vous aviez été plus présent à la maison toutes ces années ça ne serait pas arrivé !

    Bien que le jeune homme eut été très impoli, il avait tout de même conservé le vouvoiement à l'égard de son père ; seulement pour lui cela montrait dorénavant à quel point il le détestait et également qu'il le considérait comme un étranger. Les deux hommes se regardèrent un moment avant que le fils ne cède et ne parte, furieux, dans ça modeste chambre. Il avait pris soin de se débarrasser de tout ce qui aurait pu lui tenir à cœur si jamais il devait partir et conservait sur lui le stricte nécessaire. Cela faisait aussi plusieurs mois qu'il avait arrêté ses études pour veiller sur sa mère et qu'il avait défendu à tout domestiques de pénétrer dans cette pièce, faisant lui-même le ménage quand l'envie lui venait et portait personnellement son linge sale à la buanderie. Le brun ne prit même pas la peine de se déshabiller entièrement, jetant son veston sur une chaise et s'allongeant sur son lit, une main derrière la tête, fixant froidement le plafond ; il s'endormit un peu plus tard, exténué.
    Le lendemain, alors que le déjeuné avait pris fin depuis quelques minutes, Alexender – qui s'était bien garder de paraître à table – passa devant la chambre de sa mère et surprit une conversation entre l'homme qui lui servait de père et la mourante.

    « Je ne puis plus tenir encore longtemps Markus. »

    Elle parlait si bas, si faiblement, que le jeune homme du coller son oreille à la porte pour percevoir le son tremblant de sa voix.

    « Non, ne vous inquiétez pas, les beaux jours vont arriver, ils renouvelleront l'air et vous pourrez enfin respirer paisiblement. »

    Les paroles qui se voulaient rassurantes n'étaient vraiment d'aucune utilité, d'autant plus que le médecin de la famille avait assuré à M.Moraclev qu'elle ne passerait malheureusement pas l'hiver. Il avait fait parvenir des billets à à peu près toutes les personnes connaissant la famille et ô combien elles pouvaient être nombreuses : tantes, grands oncles, cousines, amis de la paroisse et même gentilshommes conviés à la plupart des salon que donnait autrefois la famille.
    Elle toussa, il semblait qu'elle était au bords de l'étouffement, comme à chaque fois.

    « Mon ami, mes entrailles me brûlent et mes membres ne répondent presque plus tant la fatigue m'a assujettie. Ne croyez pas apaiser mes souffrances avec des mensonges. Je vous en prie. »

    Encore une fois, elle avait fait preuve d'une très grande prudence dans la composition de sa phrase qu'elle voulait douce mais juste.

    « Lise, quoi qu'il arrive, je resterai jusqu'à la fin. Je vous en fais le serment. »

    Entendre son père citer le nom de sa mère mit en rogne le jeune Moraclev. Il avait passé le plus clair de son temps dans la capitale à faire on ne savait trop quoi, et c'était seulement maintenant qu'il décidait de rester. Il voulait lui couper la langue, le faire taire pour toujours et ne plus se souvenir de sa voix. Elle n'avait plus besoin de lui, elle s'était montrée si forte pour tenir la maison et les comptes pendant tout ce temps qu'il ne lui était d'aucune utilité. Ne voulant pas connaître la fin de cette tragique mascarade, Alexender descendit au salon, prit son manteau et sortit. Le froid lui picotait le nez qui s'était vu rougir sous les assauts du vent. Le jeune homme emmitouflé dans sa chaude fourrure, avançait d'un pas raide et décidé sur une des routes non pavées menant à une parcelle un peu abandonnée des terres qui constituaient une partie des biens de ses parents. Ses bottes de cuire bravaient l'épaisse couche de neige qui s'étendait à l'infini devant lui.

    Peu après il atteint une petite remise qu'il avait lui-même réaménagé à l'automne afin de pouvoir s'y retirer et passer des heures au calme, loin de son père. Il y avait pour tout mobilier un fauteuil de tissu rouge, une petite table arrondie une sorte de placard et dans un coin un établi ou trônaient quelques sculptures de bois. Le brun attrapa un marteau et les fracassa. Les coups s'enchaînèrent pendant une bonne minute, croissant en vitesse puis en force. Il lâcha brusquement l'outil qui vola vers le mur opposé et des objets tombèrent ; il n'y fit pas attention. De la sueur perlait à ses tempes et son front était lui aussi humide, il reprit péniblement son souffle, quittant enfin son lourd manteau et s'écroula dans son fauteuil. Sa haine croissait à mesure qu'il repensait à tout ce qui avait pu arriver depuis la découverte de la maladie de sa créatrice. Après s'être calmé, le jeune homme remarqua le bric-à-brac qui s'entassait désormais sur le sol. Une vieille caisse de jouets avait cédé et avait déversé son contenu aux pieds du maître des lieux. Il concentra son regard sur une vieille batte de base-ball en mauvais état. Étrangement, il réussit à sourire pour la première fois depuis longtemps, cela lui rappela son enfance et les parties de jeux auxquelles il participait sous l'œil toujours vigilant de sa mère. Et cette batte avait été sa meilleure coéquipière pendant longtemps, jusqu'à ce qu'elle finisse à la remise pour il ne savait quoi. Dans la pénombre du lieu, il ne s'aperçut pas directement que cette batte avait été cloutée. Par qui et pourquoi ? Cela restait un mystère. Le temps passa s'en qu'il puisse s'en rendre compte et lorsqu'il reparut dans la demeure des Moraclev, il fut accueilli par le regard rageur de son géniteur.

    — Où étais-tu ? Cela fait plus d'une heure que le repas est servi !

    Alexender trouva bizarre que cet homme lui fasse la morale pour une chose qu'il avait pris l'habitude de faire et qui n'avait jamais semblé déranger personne. Oui il ne disait jamais quand il sortait et c'était normal, il n'avait plus quinze ans ; il était devenu un homme du monde alors pourquoi s'embarrasser des futilités telles que prévenir ses parents de ses sorties. Il fallait aussi avouer qu'il avait restreint ses escapades depuis un certain temps histoire d'essayer de ses changer les idées. Le vieil homme continua :

    — Ta mère a voulu descendre manger en notre compagnie et toi tu ne daignes même pas nous rejoindre ! Quand je pense qu'elle use ses dernières forces afin de te faire plaisir et que tu n'en tiens pas compte ! Si seulement tu savais combien elle compte pour moi ! Je ne supporterai pas de la perdre parce qu'elle a choisi de sortir une fois de plus de sa chambre ! Gare à toi...

    Comme s'il ne le savait pas. Il aurait voulu répondre qu'il tenait à elle lui aussi, plus que n'importe qui. Son père l'accusait à tort, il était pourtant conscient que son fils n'était pas au courant des projets de sa mère ce soir là mais ça c'était juste un autre prétexte pour tout jeter la faute sur quelqu'un. Encore une fois il limita ses actes même si sa volonté de faire taire ce menteur était démesurée. Il ne le supportait plus. Le murmure léger de son prénom parvint à ses oreilles, il courut au salon sans demander son reste et vit qu'elle était là, assise dans son fauteuil près du feu, une couverture sur les genoux. Elle réitéra son appel à son approche et échangèrent quelques mots de réconfort.

    — Mère, vraiment je suis désolé de ne pas être arrivé à temps.

    Elle cligna lentement des yeux en signe de pardon et sourit.

    — Je ne mange guère plus que des potages, tu n'as rien manqué, ton père ne me faisait que des reproches mais c'était si bon de revoir cette pièce et ce salon... Prenons le thé une dernière fois veux-tu ?

    À la remarque de cette « dernière fois » le sang du jeune homme se glaça, mais il ne put refuser, ça l'aurait tué. On apporta alors deux tasses du succulent breuvage.

    — Je le faisais venir d'Angleterre. C'est mon thé préféré.

    Ils burent tout deux en silence la présence de l'autre était plus que suffisante mais cela ne dura pas et un domestique vint la reconduire à l'étage, sur ordre de son mari ; ils se quittèrent à regret, mais avec un sourire serein sur leurs visages. Dehors, la tempête se levait.

    « You told me to live as if you were to die tomorrow,
    Feel as if you were to be reborn now,
    Face as if you were to live forever. »
    « … et elle est morte cette nuit, sans doute. »
    « Bien... Veuillez m'excuser de ne pas vous raccompagner. Merci docteur. »
    La porte se referma sur la défunte. Le jeune Moraclev, lui venait tout juste de sortir de sa chambre et eut tout juste le temps d'entr'apercevoir la silhouette du scientifique descendant les escaliers. Ses yeux s'agrandirent, il voulut hurler, bouger mais il était paralysé. Bizarrement il ne croisait pas le regard de son père ; il se dirigea finalement d'un pas mal assuré vers la chambre maternelle et avant même de toucher la poignée, il reconnut les piètres pleurs de son père. Il tremblait tellement qu'il faillit chuter en se retournant vers les escaliers. Il l'avait redouté toute la nuit, la tempête n'avait fait qu'aggraver son état en le prévenant de la future perte. Se rattrapant à la rambarde, la première chose qui lui vint en tête fut la haine pour son paternel qu'il ne pouvait plus contenir, il fallait le marquer, le tuer tout simplement ; mais pas avec un couteau, non, avec quelque chose qui signifiait beaucoup plus. Comme un jouet dont il n'avait jamais vu la couleur car son absence lui avait fait manquer trop de choses. Le brun courut au dehors, haletant sur le chemin, il devait récupérer cette batte et le fit.

    De retour, il pénétra chez lui par un grand coup de pied dans la porte d'entrée. Son père venait de descendre, les yeux rougis et un mouchoir à la main. Le jeune ne s'arrêta pas pour autant dans ses intentions et profita de l'effet de surprise pour frapper violemment son géniteur à la tête.

    « Au-delà de la couleur rouge,
    Les rêves sanglants s'animent. »
    Alexender hurlait, il hurlait tout ce qu'il avait sur le cœur, ce qu'il n'avait jamais pu déballer et continuait à battre le pauvre cadavre maintenant défiguré. Et c'était tout, c'était fini. Il reprenait péniblement son souffle quand il entendit le cri aigu d'une domestique, il croisa son regard et décida de tous les assassiner. Il réussit à trouver une vieux revolver chargé dans les des tiroirs de la commode du hall. Dans sa course effrénée, il troua d'une balle bien placée chacun des êtres encore vivant de la maison. Après ça, c'était le vide complet. Il avait fuit, c'était réfugié dans la remise pendant il ne savait combien de temps, subsistant à ses besoins par la chasse et un beau jour, notant qu'il avait assez vieillit pour qu'on ne puisse le reconnaître, il rentra chez lui : la maison avait été complètement vidée de toutes ses victimes, mais rien n'avait été pillé. Sur un miroir, on pouvait lire en lettres sèches mais qui avaient dégouliné : « Insouciants, passez votre chemin. Cet endroit n'est pas maudit, ni hanté, mais l'assassin n'est jamais loin... »

    And time went by.


    « J'agiterai mes ailes brisées. »
    Les années passèrent et cette magnifique maison tomba en ruine, il trouva un jour dans l'apothicairerie, une boîte de cigüe en poudre. Il en parfumait depuis peu son thé, lui permettant à très faible dose d'avoir des hallucinations qui lui changeaient les idées. Au bout d'un certain temps, il ce lassa de ces dernières et lors de l'anniversaire de la mort de sa mère, alors qu'il préparait sa boisson habituelle, assis sur les tuiles mousseuses du toit, il renversa trop du poison dans le mélange. Le jeune homme, qui avait passé son vingt-quatrième anniversaire dans la pénombre, venait de se donner l'occasion de périr à son tour comme il l'avait tant souhaité mais aussi tant refusé. De toutes façons, il avait prévu de se suicider ce jour-ci, à la même heure que celle où il avait vu la dernière fois sa mère en vie. Il avait donc pris soin d'emporter avec lui le vieux révolver de son grand père maternel. Comme il était assis non loin du rebord et de la gouttière qui s'était encrassée depuis longtemps, il y tendit sa tasse. Hésitant un instant à jeter le liquide, il contempla à nouveau le paysage où s'étendait une brume inébranlable. Cela lui rappelait les matins frais où sa mère partait seule à la gare espérant voir son mari revenir, ce qui n'arrivait jamais. Alexender posa son regard sur le récipient empoisonné et se ravisa de le laisser tomber. Cette année là, l'or blanc tardait à recouvrir les champs alentours, il observa un instant son reflet à la surface du thé et il lui sembla voir quelque chose au fond, quelque chose de lointain, se penchant trop pour apercevoir correctement ce mirage, il glissa et se rattrapa de justesse. Il secoua la tête, sûrement les relents de la cigüe infusée lui montaient-ils à la tête. Décidé, il ferma les yeux, emplissant ses poumons de l'odeur extérieure, approcha la porcelaine de sa bouche, et bu, lentement, dégustant sa dernière collation. Il allait avoir juste assez de temps pour mener à bien ses projets. Le thé chaud passa dans son œsophage, descendant jusqu'à son estomac ; le jeune homme posa tranquillement sa tasse. Il se leva, face à l'horizon, très calme, porta l'arme à son cœur. Personne n'avait su, personne ne saurait. Avançant un pied dans le vide, le dernier de Moraclev se laissa partir en avant et appuya sur la détente. Une détonation plutôt étrange et vieillotte résonna dans la plaine, quelques corbeaux s'envolèrent, effrayés. La balle était partie, le traversant de part en part dans une effusion de sang assez rare et abondante, mais aucun mouvement ne pouvait contrer sa chute à présent, il tombait plus vite que son liquide vital. La collision avec le sol se fit rude, les environs étaient désertiques à cette heure là. Le corps inerte, allongé sur le dos, semblait seulement dormir, les yeux clos et un visage serein. Une pluie fine de son propre sang lui tacha son costume mortuaire de micro gouttes. Une légère brise vint remuer les feuillages alentours ainsi que ses fins cheveux et, aussi lentement que légèrement, on pouvait voir le premier flocon de neige se déposer délicatement sur le front du défunt, semblable au baiser d'une mère.

    « Ochite, ochite, ochite. »

    Alexender se sentait tomber, éternellement. Il aurait déjà dû ressentir la brûlure dans sa poitrine, la brûlure de la balle transpersant la chair, pas assez puissante pour cautériser la plaie, trou béant qui resterait à jamais marqué sur son torse imberbe, mais assez bien placée pour lui ôter la vie. Il aurait également déjà dû heurter le sol, se briser la colone sur la terre gelée par les précédentes giboulées. Depuis combien de temps tombait-il ? Quelque part, il sentait que quelque chose ne tournait pas rond, il s'était tiré une balle dans le coeur, avait fait/était en train de faire une chute de plusieurs – interminables – mètres et quand bien même cela ne l'aurait pas tué il aurait été achevé par la cigüe ingérée quelques instants (pouvait-il encore parler d'instants ?) auparavant. Pourtant
    Ccette perte de la notion du temps l'effraya. Il rouvrit les yeux lentement. Il faisait noir et la gravité jouait avec lui. Soudain il se mit à rire d'un rire sans joie, il avait juste... envie. Et plus il riait plus les alentours s'éclairaient jusqu'à ce que, à l'apogée de sa folle euphorie, il ne s'étende tranquillement sur un sol doux et frais. De l'herbe vint lui chatouiller le coup et il respecta le silence en se taisant. Était-il toujours en vie ? Il ne s'en soucia plus et partit explorer l'endroit.

    Au bout d'une longue marche – il n'aurait pas su dire si une année ou tout juste quelques heures s'étaient écoulées – un mouvement suspect attira son attention. Un paire d'yeux dansait dans le feuillage devant lui, dès qu'ils se fermaient, ils réapparaissaient un peu plus loin. Dans un élan de joie – qui avait tout d'anormal dans une telle situation... - le jeune homme se mit à leur poursuite, il ne semblait pas s'essouffler et continuait indéfiniment sa course.

    « While I was walking in the abyss of loneliness, I was saved
    By those unchanging, real eyes. »

    Finalement, il arriva au devant une bâtisse que le lierre avait pris d'assaut et où on pouvait enfin apercevoir quelques rayon de lumière. Il ouvrit facilement la porte et constata que l'intérieur n'avait rien ni de vieux ni d'anormal, qu'il y avait des meubles mais que personne ne semblait y vivre. Durant son exploration il découvrit un placard plein à craquer de biscuits, sachets de thé et autres nécessités qu'on dégustait à l'heure du thé. Sans hésiter il s'installait. Un jour, alors qu'il voulut faire chauffer le thé, il remarqua que la réserve de bois était vide. Alexender paniqua.

    — Non ! Non ! C'est impossible !

    Il se prit la tête entre les mains courant d'un coin à l'autre de la maison. Finalement il décida d'aller chercher une hache dans la remise pour aller couper lui-même du bois. L'outil sur le dos, il ne prit pas la peine de remettre son manteau et sortit en chemise.

    — C'est pas vrai ! Je vais louper l'heure du thé à cause de ces satanés bouts de bois !

    Et il s'avançait vers l'orée du bois tout prêt. Arrivé, il leva sa hache et d'un coup sec, fendit le tronc qui se tenait auparavant devant lui. Ça le rendait fou ! Être en retard pour le thé ! Non mais depuis quand ça se faisait ? Et surtout lui ! Du coup, il massacra plus d'arbre qu'il n'en fallait pour alimenter un four industriel entier. Sur le chemin du retour, le brun aperçut un individu qui se tenait devant le minuscule portail d'entrée. Son étrange chapeau attira encore plus son attention. Il semblait observer la maison. Des buches sous le bras Moraclev approcha et interpela l'inconnu.

    – Voulez-vous entrer prendre le thé ? Vous semblez perdu. Ou alors vous ne l'êtes pas ?

    L'homme – qui n'était sans doute pas plus âgé en apparence que le jeune homme lui-même – se retourna tranquillement, affichant un sourire si bizarre qu'on aurait pu douter de son état mental. L'homme répondit affirmativement à la proposition du thé, mais n'en dit pas plus au sujet de son état actuel.
    Pour une fois qu'il avait de la compagnie, il ne la laisserait pas passer. En lui répondant la première fois, le second homme s'était décoiffé et avait effectué une drôle de révérence ; toutes ces étranges manières de faire lui plurent totalement, sans pouvoir expliquer pourquoi. Ils rentrèrent donc, l'un allumant le feu et le second s'asseyant calmement dans un des nombreux fauteuils.

    — Faites comme chez vous. À moins que ça ne soit chez vous ? Si c'est chez vous, je m'y plais bien. Et puisque je m'y plais bien, je reste.

    Le brun éclata de rire, même si personne d'autre n'aurait rit, en servant deux tasses fumantes de son thé favori.

    — Je me présente, Alexender Moraclev. Je vous souhaite bien le bonjour cher monsieur.

    Il se pencha respectueusement en avant, avant de prendre lui-même place sur le sofa.
    Et ils parlèrent et parlèrent sans interruption pendant des longues heures, si bien que celui qui se présenta son le nom de Matthew Lewis ne repartit jamais. Qui aurait pu croire à cet instant que ces deux personnes deviendraient un jour deux des habitants les plus fêlés de Murderland ? Personne. Ils échangèrent leurs histoires antécédentes à leur arrivée devenant par la suite The Mad Hatter – venant de son ancien métier – et The March Hare qui venait de sa première prise dans les bois. Il avait tellement amoché ce pauvre lièvre dans un élan et un rire sadique que cette appellation lui resta. Les mêmes initiales pour deux complices du meurtre et de la sauvagerie. Bientôt leur tranquille petite maisonnette devint The Mad House et ils n'en sortirent que pour leurs parties de chasse à l'homme et lors de leurs « Tea Parties » extérieures. Plus les tasses défilaient plus ils devenaient fous. La seule habitante qu'ils autorisaient à pénétrer à sa guise à l'intérieur était Dormouse. D'un côté, elle ne faisait qu'égayer encore plus leurs conversations.

    « The two heartbeats are exactly like mirrors facing each other. »
    But it will never end.


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Test rp :
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— March Hare. « D'ya Want a Cup of Tea? » → Coming soon.

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